Dernier en date à se déclarer pour les primaires PS, Arnaud Montebourg est aussi le grand artisan de cette compétition ouverte pour la première fois aux sympathisants de gauche pour désigner le candidat à la prochaine présidentielle. Après un intense forcing pour faire adopter le principe, le secrétaire national à la rénovation, qui s'est récemment rendu aux Etats-Unis pour faire son miel de la méthode des primaires démocrates de 2008, avait fait voter les grandes règles du jeu l'été dernier. Or, cette semaine, c'est à nouveau le calendrier retenu qui a été contesté.
Pourquoi ces désaccords ressurgissent-ils? Critiqué sur le mode «tout ça pour ça», le remaniement gouvernemental et le changement d'équipe à l'UMP en ont convaincu plus d'un, au PS, que les grandes manœuvres pour la présidentielle avaient démarré à droite. Or, à gauche, rien de nouveau.
Le dépôt des candidatures est prévu en juin 2011 et le scrutin à l’automne suivant. Trop tardif, pour certains, qui pointent le risque de laisser Nicolas Sarkozy -tr