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Libération

Au PS, le calendrier des primaires ne fait toujours pas l'unanimité

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Pour certains socialistes, dont Valls et l'entourage de Hollande, le remaniement marque le début des grandes manœuvres pour 2012. Ils pressent le parti de se mettre en ordre de bataille.
François Hollande, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Martine Aubry le 29 août à la Rochelle (© AFP Bertrand Guay)
publié le 19 novembre 2010 à 16h34

Dernier en date à se déclarer pour les primaires PS, Arnaud Montebourg est aussi le grand artisan de cette compétition ouverte pour la première fois aux sympathisants de gauche pour désigner le candidat à la prochaine présidentielle. Après un intense forcing pour faire adopter le principe, le secrétaire national à la rénovation, qui s'est récemment rendu aux Etats-Unis pour faire son miel de la méthode des primaires démocrates de 2008, avait fait voter les grandes règles du jeu l'été dernier. Or, cette semaine, c'est à nouveau le calendrier retenu qui a été contesté.

Pourquoi ces désaccords ressurgissent-ils? Critiqué sur le mode «tout ça pour ça», le remaniement gouvernemental et le changement d'équipe à l'UMP en ont convaincu plus d'un, au PS, que les grandes manœuvres pour la présidentielle avaient démarré à droite. Or, à gauche, rien de nouveau.

Le dépôt des candidatures est prévu en juin 2011 et le scrutin à l’automne suivant. Trop tardif, pour certains, qui pointent le risque de laisser Nicolas Sarkozy -tr