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Libération

Affaire Karachi: Balladur, Sarkozy, Villepin et les autres

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Quel rôle ont joué balladuriens et chiraquiens dans la signature de contrats pour la vente de sous-marins au Pakistan? Dans l'arrêt du versement de certaines commissions? Le point sur ce que chacun dit. Ou ne dit pas.
Jacques Chirac et Edouard Balladur le 23 septembre 1994, deux jours après la signature du contrat de vente des sous-marins au Pakistan.
publié le 23 novembre 2010 à 13h24

L'affaire Karachi, relancée par les révélations de l'ancien ministre Charles Millon, convoque plusieurs personnalités de droite sur fond de vieilles rivalités entre chiraquiens et balladuriens. Il y a ceux qui parlent, ceux qui veulent être entendus par la justice, ceux qui jurent n'avoir jamais rien su. Les familles de victimes de l'attentat de 2002, ont demandé tour à tour que soient entendus Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy, etc.

Edouard Balladur

Pourquoi il est cité:

Les premières évocations de possibles rétrocomissions remontent à juillet 2009. Le juge Marc Trévidic, chargé de l’enquête sur l’attentat de Karachi, avance la piste d’un contentieux franco-pakistanais lié à l’arrêt de commissions versées par la France en marge de la vente de sous-marins, réalisée en 1994 par le gouvernement Balladur. S’agissait-il de couper un réseau de financement occulte qui aurait bénéficié à Balladur pendant la campagne présidentielle de 1995? En avril 2010,

que deux intermédiaires imposés peu avant la vente par les balladuriens ont perçu ensuite des commissions occultes, et que le compte de campagne de Balladur a été crédité de 10 millions de francs, quelques jours après le premier tour de la présidentielle.

Ce qu'il dit sur le dossier: Auditionné par la mission d'information parlementai