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Libération

Bayrou critique un «clan» issu du RPR à la tête de l'Etat

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Pour le président du Modem, les récents épisodes - remaniement ou élection du président du groupe UMP à l'Assemblée - condamnent ses «anciens amis» du Nouveau Centre à «l’insignifiance».
Le président du Modem, François Bayrou, lors d'une conférence de presse, le 29 septembre à Paris (© AFP Thomas Samson)
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publié le 24 novembre 2010 à 11h03

Le président du Modem, François Bayrou, a estimé mercredi que le renforcement du «noyau dur» de l'UMP issu du RPR condamnait ses «anciens amis» centristes issus de l'ex-UDF et qui ont rejoint le parti présidentiel à «l'insignifiance».

«Lorsque vous constituez un parti unique, son point fort ce sont ses noyaux durs, et le noyau dur de l'UMP, c'est ce qu'on appelait le RPR autrefois», a rappelé Bayrou sur Europe 1. Selon lui, ses «anciens amis» ont fait preuve d'«une naïveté confondante».

«Aujourd'hui, en tous cas, ils voient les résultats des choix qui ont été faits», se rengorge-t-il, voyant les centristes alliés à la majorité frustrés par un remaniement trés favorable aux chiraquiens et l'éviction de Jean-Louis Borloo de la course à Matignon. Et le doublé réalisé par Jean-François Copé - qui a été nommé secrétaire général du parti présidentiel et remplacé à la tête du groupe UMP à l'Assemblée par un fidèle lieutenant, Christian Jacob - confirme cette tendance. Ils «sont là pour installer un pouvoir durable», «ils sont là pour jouer leur propre jeu» même s'«ils e