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Dix ans à l’Elysée... et «la dolce vita»

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Présidentielle . Nicolas Sarkozy a, pour la première fois, hier, affirmé clairement qu’il se représenterait. Un simple rappel de la Constitution, selon son entourage.
Nicolas Sarkozy, le 30 novembre 2009 à Paris (© AFP Charles Platiau)
publié le 1er décembre 2010 à 0h00
(mis à jour le 1er décembre 2010 à 12h03)

Hier soir à l'Elysée, Nicolas Sarkozy s'est à son tour lancé dans la campagne de 2012. Mais à sa manière, sur le ton de la plaisanterie. «Je suis là pour deux mandats, pas plus», a lancé le président de la République à la trentaine de députés et sénateurs UMP qu'il recevait dans le salon vert de l'Elysée. «Après, ce sera la dolce vita», a-t-il ajouté.

Le chef de l'Etat avait invité les membres du club «la Droite sociale», animé par le ministre délégué aux Affaires européennes, Laurent Wauquiez, qui était aussi présent. Ce courant de l'UMP fédère, selon son fondateur «ceux qui pensent que la droite, ce n'est pas seulement la sécurité et le CAC 40».

Depuis la révision constitutionnelle de 2008 le nombre de mandats présidentiels consécutifs est limité à deux, conformément aux vœux du chef de l'Etat. En expliquant qu'il était là pour «deux mandats, pas plus», Nicolas Sarkozy n'a fait que rappeler une évidence. Mais la première partie de son affirmation indique qu'il a bien l'intention de se présenter en 2012, ce qu'il n'a jamais dit de manière aussi claire.

Pour ce qui est de la «dolce vita», il l'a justifié en rappelant que son épouse Carla Bruni était «italienne» et qu'il fallait ensuite «penser à faire autre chose».

«Il y a une autre vie après l'Elysée. Dans notre famille politique, il y a plein de talents qu'il faut faire vivre. Je ne veux surtout pas qu'on m'accuse de vouloir brimer qui que ce soit. Je ne suis p