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Libération
Récit

Royal : le jour d’après

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Au lendemain de l’annonce de sa candidature aux primaires socialistes, la présidente de Poitou-Charentes alimente les tensions du parti.
Ségolène Royal, invitée de la radio France Inter, le 30 novembre à Paris (© AFP Thomas Coex)
publié le 1er décembre 2010 à 0h00

Elle a mis le feu. Après être sortie du bois lundi soir, Ségolène Royal, la toute fraîche candidate aux primaires, s’est une fois de plus installée au centre des débats socialistes. Retour sur la journée d’hier.

8 h 20

France Inter

Juré, craché : elle n'a pas pris Martine Aubry en traître. «Non seulement je l'ai consultée, mais j'ai consulté aussi Dominique Strauss-Kahn», assure-t-elle. Une version pas tout à fait partagée par les intéressés, mais peu importe. Il est vrai que sur les primaires, Royal et Aubry nourrissaient, la première le concède, «un point de vue un petit peu différent. Martine pense que le candidat doit se déclarer le plus tard possible pour subir le moins d'attaques possibles de la droite. Moi, je pense qu'on ne rentre pas dans une bataille à reculons». La première secrétaire appréciera. Quant à DSK, le voilà aussi servi : «La responsabilité qui est la mienne, si je suis candidate aux primaires et si ensuite je suis élue présidente de la République, c'est de vous dire aujourd'hui que le meilleur Premier ministre, le meilleur chef de gouvernement […], c'est Dominique.» Délicate attention.

10 heures

Réactions sur les ondes

Les petits camarades balancent pas mal. Gérard Collomb, ex-associé désormais converti au strauss-kahnisme, sur France Info : Royal «a perdu beaucoup de son aura au sein du PS». Laurent Fabius, sur RMC : «Celles ou ceux qui disent "il faut commencer dès ma