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Libération

Nouveau fric-frac chez la candidate

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La police a identifié hier soir une «très jeune voleuse sans-domicile-fixe» à partir des empreintes relevées sur la porte fracturée.
publié le 3 décembre 2010 à 0h00

«Ils sont revenus.» Ségolène Royal, à nouveau cambriolée - pour la troisième fois - deux jours après son entrée en primaires, en est persuadée : il y a trop de similitudes, dans le modus operandi, avec les fric-fracs de 2007 et 2008. «Aucun élément nouveau. Ça ressemble étrangement aux péripéties précédentes. Tentatives d'intimidation, mise en scène, mise en danger de la sécurité de mes enfants…» Mercredi vers 19 heures, elle a découvert la «mise à sac» de son appartement à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), plus précisément des chambres de ses filles et de son bureau. Sa chambre personnelle a été épargnée, verrouillée depuis le précédent fric-frac en 2008. La socialiste a trouvé ses tiroirs et placards vidés, photos et effets personnels éparpillés dans une sorte de mise en scène, mais ne déplore a priori aucun vol. Comme la fois précédente. «Comme une signature, du genre "on peut revenir quand on veut", estime-t-elle. C'est très intrusif. Très violent.»

La police judiciaire des Hauts-de-Seine a constaté que la porte de la cuisine en rez-de-jardin a été fracturée, comme la dernière fois, et a souligné «la vulnérabilité de cette porte située à l'arrière du logement. Pas besoin d'être un grand cambrioleur pour crocheter la serrure». La PJ s'est bien gardée de livrer «unequelconque interprétation[de ces cambriolages en série, ndlr]» même si l'absence d'objets volés pouvait laisser perplexe. «Des choses qui auraient pu