François Hollande, ancien numéro un du Parti socialiste, a relativisé dimanche sur France 2 la forte popularité du patron du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, en estimant que «quand on est loin, on est toujours populaire».
«Mais, à un moment, le problème quand on est loin et qu'on veut être candidat, c'est qu'on vient très près et donc, à ce moment-là, on prend le risque» de descendre de son piédestal, a lâché Hollande.
Selon lui, pour avoir vraiment ses chances à une présidentielle, «il faut se mettre en situation, ne pas attendre le dernier moment». «La mauvaise histoire, c'est l'histoire improvisée, c'est l'histoire du surgissement, qui laisse penser qu'une campagne, ce n'est pas un long mouvement, un long processus qui doit conduire à la victoire», a-t-il insisté.
Interrogé sur sa probable candidature aux primaires, le député-maire de Tulle a indiqué qu'il ne voulait pas se «déterminer par rapport à tel ou tel».
S'agissant de celle de son ex-compagne Ségolène Royal, «personne ne me surprend», a-t-il dit. «Il y a ceux qui sont dans des courses de vitesse, d'autres qui sont dans des courses de lenteur. Moi je ne veux pas être le commentateur des courses.»
«Toutes les candidatures sont légitimes et a fortiori de la part de celle qui a été candidate la dernière fois. Est-ce que ce sont des candidatures qui iront jusqu'au bout? Je n'en sais absolument rien, a-t-il dit. Une élection présid