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Succession au FN: retour sur une campagne ultra-tendue

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Rassemblement des mouvements d'extrême droite autour du Front national, stratégie de dédiabolisation, ticket partageant les rôles entre le parti et 2012: le point sur les désaccords entre Bruno Gollnisch et Marine Le Pen.
Bruno Gollnisch et Marine Le Pen en meeting à Arras pendant la campagne des européennes, en mars 2009. (Pascal Rossignol / Reuters)
publié le 9 décembre 2010 à 10h39

C'est demain, vendredi, que le Front national doit clore les adhésions au parti et ouvrir le vote pour la succession de Jean-Marie Le Pen. Les militants frontistes à jour de cotisation auront jusqu'au 8 janvier pour départager, par correspondance, la fille du chef, Marine Le Pen, et l'ancien «dauphin» du leader d'extrême droite, Bruno Gollnisch.

Les deux actuels vice-présidents du FN, qui connaîtront le nom du vainqueur au congrès des 15 et 16 janvier à Tours, se sont livrés depuis juillet une bataille acharnée, s'accusant d'organiser «l'entrisme» au sein du parti ou de préparer une succession «quasi-monarchique». Une compétition qui a vraiment débuté avec le coup de pouce de Jean-Marie Le Pen à sa fille fin juin. Rappel de leurs désaccords.

Réconcilier le «camp national»?

Dernier exemple en date: le soutien affiché — sans surprise — par Carl Lang à Gollnisch. Si le leader du Parti de la France ne compte pas revenir au FN qu'il a quitté en 2009, il se réjouit de la démarche initiée par