C'est demain, vendredi, que le Front national doit clore les adhésions au parti et ouvrir le vote pour la succession de Jean-Marie Le Pen. Les militants frontistes à jour de cotisation auront jusqu'au 8 janvier pour départager, par correspondance, la fille du chef, Marine Le Pen, et l'ancien «dauphin» du leader d'extrême droite, Bruno Gollnisch.
Les deux actuels vice-présidents du FN, qui connaîtront le nom du vainqueur au congrès des 15 et 16 janvier à Tours, se sont livrés depuis juillet une bataille acharnée, s'accusant d'organiser «l'entrisme» au sein du parti ou de préparer une succession «quasi-monarchique». Une compétition qui a vraiment débuté avec le coup de pouce de Jean-Marie Le Pen à sa fille fin juin. Rappel de leurs désaccords.
Réconcilier le «camp national»?
Dernier exemple en date: le soutien affiché — sans surprise — par Carl Lang à Gollnisch. Si le leader du Parti de la France ne compte pas revenir au FN qu'il a quitté en 2009, il se réjouit de la démarche initiée par