On va voir ce qu'on va voir ! A entendre Jean-François Copé, le doute n'est pas permis : l'UMP est engagée dans une formidable révolution. Sous l'autorité de son nouveau patron, le parti majoritaire va se rassembler, se recentrer et se redynamiser. Et l'aventure commence demain, avec la réunion d'un conseil national - le «parlement» du parti - au cours duquel il présentera «la maquette d'un plan de bataille très volontariste». Dans moins d'un an, espère Copé, le parti sera en mesure d'offrir à Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle, le programme d'une campagne victorieuse.
«Tonique». On ne se refait pas. Peu enclin à la fausse modestie, Jean-François Copé ne peut s'empêcher, lorsqu'il détaille ses projets, de dénigrer Xavier Bertrand, son prédécesseur qui est aussi son ennemi juré. Avec une assurance qui confine à l'arrogance aux yeux de beaucoup de ses «amis» politiques, Jean-François Copé ne se soucie manifestement pas d'apaiser la méfiance qu'il inspire. Car ils sont encore nombreux, à l'UMP, ceux qui le croient capable de «jouer la défaite de Sarkozy en 2012» pour se faire élire président en 2017.
Mercredi matin, lors de sa conférence de presse hebdomadaire au siège parisien, rue La Boétie, il a promis de «très gros efforts» de réduction des coûts de fonctionnement du parti. Toutes les dépenses qui ne sont «pas utiles» aux élections présidentielle et législatives de 2012 seront sacrifiées. L'entourage de Xavier Be