François Fillon et Jean-François Copé ont appelé samedi à «l'union sacrée» de l'UMP, malmenée depuis le remaniement, lançant la «mobilisation» pour la réélection de Nicolas Sarkozy face au «danger» d'un retour de la gauche aux affaires et de la montée du Front national.

«Chacun doit privilégier le rassemblement. Chacun doit descendre de son piédestal pour redevenir un militant parmi les militants», a déclaré le chef du gouvernement lors du conseil national de l'UMP, le premier sous la houlette de M. Copé dans un décor minimaliste agrémenté de portraits du chef de l'Etat.

Porte de Versailles, François Fillon, ex-RPR, a tenté d'apaiser la grogne des centristes et des libéraux, qui se sont sentis lésés dans la composition du nouveau gouvernement. Maintes fois ovationné par les cadres et les élus aux cris de «Fillon, Fillon» et volant la vedette au nouveau secrétaire général, le Premier ministre a fustigé «les divisions d'hier» qui «nous ont meurtris et éloignés de nos électeurs» exaspérés par «les déchirements de la droite et du centre».

Alors que le PS était réuni en convention à quelques mois de ses primaires, il a raillé «les candidats à la candidature» qui «se disputent la rose à grands coups de sécateurs».

M. Copé a lui aussi sonné le «rassemblement total» de