Ce lundi, un quadragénaire a succombé après avoir reçu, la veille, un tir de flash-ball en plein thorax. Le policier auteur du tir intervenait pour contenir une rixe entre lui et son colocataire, dans un foyer de travailleurs à Marseille. L’homme a sombré dans le coma avant son décès, en fin de matinée.
Une nouvelle affaire qui vient alimenter la controverse sur l'usage du flash-ball, qualifié par son fabricant «d'arme à létalité atténuée». En mai 2009, la Direction centrale de la Sécurité publique avait rappelé, dans un rapport, l'interdiction de viser «au niveau du visage ou de la tête» et la nécessité d'une utilisation «proportionnée» de cette arme. Pourtant, de nombreux cas présentent des circonstances souvent similaires - heurts avec la police, manifestations - et des coups qui laissent des séquelles, en particulier au visage. Rappel des précédentes «gueules cassées» du flash-ball.
14 octobre 2010:
manifeste contre la réforme des retraites devant un lycée à Montreuil. Il est grièvement blessé à l’oeil par un tir lors d’affrontements avec la police (voir la vidéo de Rue89):