Dernière convention nationale de l'année, consacrée à «l'égalité réelle», samedi, pour des socialistes soucieux de calmer le jeu. Non sans quelques malentendus…
Absolution
«On ne s'engueule plus au PS», a dit Martine Aubry. «Il n'y a ni guerre froide ni guerre chaude», a assuré Ségolène Royal. Passée la désastreuse image des deux rivales en campagne concurrente en banlieue, mercredi, tout va donc pour le mieux. La preuve par l'image : après un accord scénographique et protocolaire entre les deux staffs, Royal rejoint Aubry au premier rang pour lui faire la bise et s'asseoir à ses côtés… Les camarades peuvent être rassurés. La paix civile règne. Au point que même les socialistes frêchistes du Languedoc-Roussillon (sauf ceux de l'Hérault), exclus pendant les régionales, ont été réintégrés. Absolution tous azimuts, donc. Même si certains ne se montraient pas dupes : «Je n'ai pas l'impression, cette semaine, que nous ayons marqué des points, a regretté Henri Emmanuelli. Au moins, qu'on garde nos nerfs…»
Propositions
Après l'économie, la rénovation et les relations internationales, les socialistes ont désormais, avec cette quatrième convention, un projet social, piloté par Benoît Hamon. Il y a un mois, il avait suscité la réprobation de plusieurs personnalités de la droite du PS, et non des moindres. Lesquelles lui avaient intenté un procès en crédibilité. Benoît Hamon s'en est défendu samedi : «Ce n'e