Une puissance incontestable. Mais, aussi, des carences fort dommageables. Telles sont les deux termes de l'alternative DSK, une fois encore confirmés par notre sondage Viavoice. «Un sacre d'opinion remarquable, et simultanément de singulières fragilités d'image», résume François Miquet-Marty, directeur de l'institut Viavoice. Où l'on voit que la position d'extraterritorialité politique du managing director du FMI constitue sa plus grande force, mais fonde aussi ses principales faiblesses.
Ressources. Bien sûr, Dominique Strauss-Kahn, depuis Washington, écrase toujours ses camarades en termes de popularité. Il pointe à 61% d'opinions positives, loin devant Martine Aubry (45%), François Hollande (41%) et Ségolène Royal (32%). Il reste en tête chez les sympathisants PS (71%), même talonné par la première secrétaire (68%). Sur le ring de la compétitivité électorale, là non plus, pas de match : 41% des sympathisants de gauche estiment qu'il est le «meilleur pour battre la droite», devant Aubry (20%) et Royal (17%). Un chiffre qui monte à 50% chez les sympathisants socialistes. Autre motif de satisfaction pour DSK : une nette majorité de Français, de sympathisants de gauche et socialistes (57% à chaque fois) préfère que DSK ne sorte pas maintenant de son silence. Voilà pour les ressources, incontestables, que procure sur la scène politique française à Dominique Strauss-Kahn sa position au FMI. Selon notre sondage, qui se penche sur l'univ