Partira, partira pas ? Au siège du Fonds monétaire international, le sujet gêne. Aussi bien les porte-parole de l’institution que les délégations, qui éludent la question. Dominique Strauss-Kahn a pris ses fonctions de directeur général du FMI il y a trois ans et il a encore deux ans de mandat devant lui, du moins en théorie. Selon l’agence Dow Jones Newswires, l’intéressé aurait lui-même déclaré il y a une semaine, lors d’une visite en Inde, que son successeur à la tête du FMI et le patron de la Banque mondiale ne devraient pas être issus d’Europe ou des Etats-Unis. Mais sans préciser de date : avant ou au terme de son mandat ?
En attendant, l’Europe n’a jamais eu autant besoin du FMI. Hasard du calendrier et de la présidence tournante des G20, c’est, depuis peu, la France qui en a pris la tête. Et le calendrier des rencontres diverses et variées s’annonce déjà chargé pour DSK. Certes, quelques dates restent encore à fixer.
Mais il sait qu’il devra, dès les 18 et 19 février prochains, participer à une première rencontre des ministres des Finances du G20, qui se tiendra à Bercy. Deux autres du même genre sont prévues à Washington (en avril) et Paris (en octobre). Entre les deux (sans doute fin mai), il y aura un premier sommet des chefs d’Etats du G8 qui devrait se tenir à Deauville. Et un second en novembre qui, lui, devrait se dérouler à Cannes.
Cependant, rien n’oblige DSK à tenir si longtemps. L’Allemand Horst Köhler fut élu directeur général du FMI en mai 2000. Un avant l’