L'entrée en matière - un coup d'oeil sur 2010 et les premiers jours de 2011 - est, certes, complètement déprimante. «Il y a les guerres qui se poursuivent en Afghanistan, en Irak, des attentats contre les chrétiens», «des crises politiques inquiétantes», de la Côte-d'Ivoire au Liban en passant par la Tunisie où «des peuples se battent pour plus de justice et de liberté», puis les «catastrophes naturelles d'une ampleur inégalée». Sans oublier «une année difficile pour la liberté de la presse», entre attaques contre la protection des sources et mises sur écoute de journalistes, et «très difficile pour les Français»: «L'argent menace la liberté, l'injustice l'égalité, le communautarisme met en cause la laïcité», etc.
Pour chasser cette «litanie d'angoisses, de peurs, de drames», Martine Aubry, qui présentait ce jeudi ses voeux à la presse, veut donc diffuser des ondes positives en parlant «confiance», «enthousiasme», «bien-être», «force qui peut être tranquille». La première secrétaire voit les socialistes aborder «avec optimisme» 2011. Et au-delà?