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Radicaux: un congrès pour couper le cordon avec l’UMP?

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Les partisans de Jean-Louis Borloo se prononceront en mai sur la création d'une confédération des centres qui impliquerait un changement de statuts de leur formation, liée depuis 2002 au parti présidentiel.
Jean-Louis Borloo à l'Assemblée nationale, le 12 janvier. (Benoit Tessier / Reuters)
publié le 19 janvier 2011 à 14h45

2011, année de l'émancipation pour Jean-Louis Borloo et les siens? Après avoir, fin 2010, amorcé des rapprochements, avec le Nouveau Centre d'Hervé Morin, les centristes en tous genres (UMP, ex-Modem), des écologistes et autres petits partis entre PS et UMP, l'ex-ministre, qui présentait, ce jeudi, ses voeux à la presse, rue de Valois, a annoncé la tenue d'un congrès extraordinaire du Parti radical, les 14 et 15 mai. Avec l'objectif de faire voter aux militants le principe et les «règles du jeu» d'une «confédération des centres». Une recomposition de la famille centriste - dont le projet s'est accéléré avec les frustrations suscitées par le remaniement de novembre - qui implique la rupture des liens statutaires entre Parti radical (PR) et UMP.

«En cas de succès, nous assumerons les conséquences et le Parti radical passera du statut d'association diluée [au sein de l'UMP depuis 2002, ndlr] à celui d'allié, total mais identifié», s'engage Borloo. «Ces forces politiques qui ont un ADN commun ont clairement vocation à se transformer en confédération républicaine, sociale et écologiste», développe l'ancien numéro deux du gouvernement qui multiplie les rencontres, comme récemment avec l'écologiste Nicolas Hulot.

«Ce n'est pas un changement majeur», ajoute Laurent Hénart, numéro deux du PR: <