Ségolène Royal, candidate à la primaire du PS, a confié que, pour elle, avoir une chance d'être élue présidente en 2012 était «une pensée constante» et «l'engagement d'une vie», dans un entretien avec des lecteurs du Parisien, paru ce jeudi.
A la question «êtes-vous prête à tout sacrifier pour être élue présidente en 2012?», l'ex-candidate à la présidentielle explique qu'en tout cas, «c'est l'engagement d'une vie». «Bien sûr, c'est une pensée constante, parce qu'il faut déployer une puissance d'action, d'attention, d'engagement. Cela demande des sacrifices, c'est évident», ajoute-t-elle.
Interrogée sur le risque que la primaire occulte le débat d'idées au PS, Ségolène Royal appelle à «assumer» le fait que «dans une élection, il y a un choix de personnes». «Si c'est moi qui suis désignée, je ferai au mieux pour être élue avec l'expérience de la campagne de 2007. Et si ce n'est pas moi, je n'aurai ni amertume ni regret, et on se rassemblera autour de celui ou de celle qui sera désigné (e)», assure-t-elle.
«Moi, je suis une femme libre»
Sur les critiques mettant en cause sa crédibilité, elle dresse un parallèle avec le procès inten