Menu
Libération

Marine Le Pen place ses proches à la tête du FN

Article réservé aux abonnés
Marine Le Pen au congrès du FN, à Tours, le 16 janvier. (Stephane Mahe / Reuters)
publié le 21 janvier 2011 à 0h00

Marine Le Pen ne perd pas de temps. Moins d'une semaine après son accession à la tête du Front national, elle a présenté, hier, le nouvel organigramme de la direction du parti. A l'entendre, «le FN dispose désormais d'une ligne stratégique, d'un programme et d'un leader pour aborder les prochaines échéances électorales». Son objectif : construire «une vraie machine de guerre pour accéder au pouvoir». En fait, surtout une puissante machine au service de son ambition.

Pratique-t-elle l’ouverture à la direction du parti ?

Pas vraiment. L’organigramme est un catalogue de ses fidèles placés à tous les postes stratégiques. Le secrétariat général échoit à Steeve Briois, le chef de file du FN à Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais. C’est cet ancien mégretiste qui a convaincu Marine Le Pen de se présenter dans cette région en 1998. Jean-François Jalkh, qui assurait les fonctions de secrétaire général pendant la campagne interne et était chargé de veiller à son bon déroulement, a été promu délégué général. Un poste auparavant occupé par Bruno Gollnisch. Alain Jamet, dernier des grognards du FN depuis le départ de Roger Holeindre, proche de Le Pen père et président du comité de soutien de la fille, devient le premier vice-président du parti.

Autre vice-président, Louis Aliot, le compagnon de la nouvelle présidente du FN, se charge du projet. Avec le même titre, Marie-Christine Arnautu, une autre fidèle, est chargée des questions sociales. A la décharge de Marine