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Libération

Carla Bruni en compagne électorale

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La Première Dame, de plus en plus présente auprès du Président, ne serait pas forcément un atout pour 2012.
Carla Bruni-Sarkozy aux côtés de Nicolas Sarkozy, à Fort-de-France (Martinique), le 8 janvier. (Philippe Wojazer / Reuters)
publié le 24 janvier 2011 à 0h00

Carla par-ci, Carla par-là. Depuis quelques semaines, les observateurs de la Sarkozie voient la femme du Président s’afficher souvent à ses côtés lors des déplacements officiels. Depuis le début de l’année, la Première Dame a participé à deux reprises à la longue série de vœux présidentiels. Du 7 au 9 janvier, elle s’est rendue aux Antilles pour souhaiter la bonne année aux Français d’outre-mer, avant de suivre son mari qui faisait un détour par Washington. Et, pas plus tard que mercredi, elle a assisté au Grand Palais à la cérémonie des vœux au monde de la culture et de la connaissance. Une activité certes pas très débordante, mais qui tranche avec les usages du couple présidentiel. Depuis leur mariage, en février 2008, Nicolas Sarkozy fait la plupart de ses déplacements seul, sa femme ne l’accompagnant que pour les grandes occasions, comme les visites d’Etat. Mais voilà, la donne a changé : le Président se prépare à entrer en campagne pour 2012, et il souhaite que son épouse s’implique davantage à ses côtés, en misant sur son charme pour regagner de la popularité. Le pari est loin d’être gagné.

«Monogamie». Premier obstacle, la personnalité de «Carla», qui ne fait pas l'unanimité à droite. Dans l'entourage du Président, on est ravi que la célébrité de l'ancienne top-model attire les foules à l'étranger. Mais on craint que son côté paillettes ne détourne l'électorat conservateur, choqué par ses amitiés avec des artistes catalogués à gauche. N'est pas non plu