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«La machine à perdre est de retour»: Cambadélis met la gauche en garde

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Hulot, Mélenchon, Royal, etc. Le député strauss-kahnien s'alarme de la multiplication des candidats de gauche à la primaire socialiste et à la présidentielle.
Jean-Christophe Cambadelis le 7 juin 2009 à Paris (Photo Stéphane de Sakutin. AFP)
publié le 24 janvier 2011 à 19h06

Ça va mieux en le disant: «A gauche, la machine à perdre est de retour!» Au jour de la conférence de presse de Nicolas Sarkozy sur ses choix pour le G20 et sa politique étrangère, ce ne sont pas sur ces dossiers que Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire à l'international du PS, a choisi de taper du poing sur la table, mais sur la multiplication des prétendants de son camp pour 2012.

Socialistes ou non... Sur son blog, où il publie un court billet très énervé: un montage des photos de Nicolas Hulot, Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Royal, Manuel Valls, et Arnaud Montebourg. Voilà Cambadélis décidé à recadrer tout ce petit monde, qui, pour le premier «réfléchit, regarde, écoute, dialogue» avant de se décider, pour le deuxième brigue l'investiture du Front de gauche pour 2012, pour les autres sont en lice pour la primaire socialiste. Et à agiter la menace d'un nouveau 21-avril: «Les candidatures se multiplient à gauche, bon