La perte d'autonomie?, ?et pas seulement pour les personnes? ?âgées?, ?est au cœur du débat public?. ?C'est une bonne chose?, ?parce que la solidarité? ?à? ?l'égard des plus vulnérables d'entre nous est un devoir et que la réponse au désarroi des familles n'est pas satisfaisante?. ?Des questions sont posées?. ?Avant d'y répondre?, ?la Mutualité? ?française souhaite formuler un rappel et aÿ? ?rmer deux principes.Le rappel?, ?c'est que nous ne partons pas de rien?. ?Évaluons la qualité? ?de l'existant et mesurons ses insuf???? ?sances?. ?L'assurance-maladie couvre les dépenses de santé? ?des personnes dépendantes?. ?Pour la prise en charge des besoins médico?-?sociaux des personnes? ?âgées?, ?les pouvoirs publics ont proposé? ?la Prestation spéci?? ?que dépendance? (?1997?), ?puis l'Aide personnalisée? ?à? ?l'autonomie? (?2001?). ?Les départements?, ?avec les associations et le mouvement mutualiste?, ?ont développé? ?des services de proximité? ?et des structures d'hébergement?. ?Ne négligeons pas ces acquis?, ?préservons-les sans ignorer pour autant la fragilité? ?de leur financement?, ?l'importance des restes? ?à? ?charge pour les familles et l'ampleur des inégalités territoriales.Car une réforme est nécessaire?, ?mais elle ne sera pas seulement? ??? ?nancière?. ?Elle ne saurait se limiter? ?à? ?un débat d'actuaires?. ?Comment renforcer la prévention pour les personnes? ?âgées qui?, ?sans même parler de la maladie d'Alzheimer?, ?sont susceptibles de perdre leur autonomie dan
TRIBUNE
Respect : Un enjeu de société plus qu'un débat d'actuaires
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par Etienne Caniard, Président de fédération nationale de la mutualité française
publié le 28 janvier 2011 à 15h58
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