« Militant, philosophe, journaliste, professeur, orateur », c'est ainsi que le médiateur du débat Philippe Petit a introduit l'« Hommage au citoyen Jaurès ». La biographie de Jean Jaurès est bien longue à égrener... Un sentiment partagé par le public du débat qui attendait impatiemment la participation des intervenants : l'historien Jean-Pierre Rioux et le député européen socialiste Vincent Peillon.
Les deux hommes ont évoqué l'importance et l'actualité des idées progressistes de Jean Jaurès. « La tâche historique des républicains du temps qui vient est de penser un socialisme républicain, de faire que Jean Jaurès soit devant nous et n'appartienne pas au passé », a souligné le député. Une idée saluée par les applaudissements de la salle.
Le débat a été l'occasion de questionner des problématiques fondatrices de la République: la laïcité, la démocratie, la justice sociale et l'éducation. Sur ce dernier aspect, Vincent Peillon a pointé du doigt les dangers du système actuel: « On est en train de détruire la mission de l'école. Il faut que la France arrête de se gargariser de cette école qui reproduit les inégalités. »
Et le temps des questions venus, c'est une femme de l'assistance qui a fait part d'autres inquiétudes cette fois-ci: la montée du Front National et d'une parole libérée du racisme. Le socialiste a mis en cause le relâchement des politiques. « Si Sarkozy a été élu, ce n'est pas parce qu'il est génial, c'est parce que la gauche