Un sérieux dévissage, ou juste l'écume des sondages ? Force est d'en convenir : après plusieurs mois d'une croissance exponentielle, l'insolente cote sondagière de Dominique Strauss-Kahn à la bourse de l'opinion française, ces dernières semaines, s'effrite. Pas encore dans les grandes largeurs. Pas encore au point d'affoler ses partisans et ses équipes. Mais tout de même. Dernier exemple en date, le baromètre mensuel TNS Sofres Logica pour le Figaro Magazine (1). Dans lequel le managing director du FMI pointe certes toujours en tête, avec une «cote d'avenir» de 42%, mais perd 7 points en janvier. Une chute «d'autant plus notable que [les cotes] de ses possibles concurrents aux primaires socialistes restent stables», selon l'institut. Et que seuls quatre petits points le séparent de sa meilleure camarade, Martine Aubry…
«Impatience». La valeur DSK serait-elle menacée ? «On n'a pas noté de décrochage, ni d'effritement. Il faut être assez prudent», nuance Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l'Ifop, qui argue des derniers baromètres de popularité pour Paris Match : 77% en décembre, 76% en janvier. «On ne peut pas monter plus haut ! Il y a quand même des électeurs de droite ou du FN dans ce pays, qui auront toujours du mal avec lui», poursuit Fourquet, selon lequel «il n'y a pas de mouvement significatif». En témoigne cette étude Ifop pour France Soir, qui don