On se presse désormais au secours de la ministre des Affaires étrangères, encore et toujours sous le feu des critiques pour son périple tunisien fort peu à-propos, lors du début des manifestations anti-Ben Ali de décembre. Porte-parole du gouvernement, direction de l'UMP, chefs de file des députés et sénateurs UMP, Jeunes populaires, tous... Et même Premier ministre qui assure parler aussi au nom du président de la République. François Fillon vient de le réaffirmer ce mardi matin, aux députés UMP, et devant Michèle Alliot-Marie qui assistait à cette réunion à huis clos.
La veille pourtant, le «sans commentaire» du chef de l'Etat, à Varsovie pour un sommet avec le président polonais et la chancelière allemande, a jeté un froid. Interrogé sur la polémique, il a renvoyé sa réponse à jeudi soir prochain - pour son intervention télé dans «Parole de Français» -: «Vous comprendrez qu'à Varsovie, comme d'ailleurs dans les autres capitales, je ne dise pas un mot de problèmes de politique intérieure, sur lesquelles j'aurai l'occasion de m'exprimer cette semaine.» Début de lâchage? L'entourage de Michèle Alli