Dominique Strauss-Kahn est-il candidat à la présidentielle de 2012 ? Demandez-le à son épouse. C'est Anne Sinclair qui a été chargée d'envoyer hier un signal à l'opinion pour marquer l'envie de son mari de briguer l'Elysée. Objectif : enrayer la récente perte d'altitude de DSK dans les sondages due à l'agacement croissant des électeurs de gauche. «J'ai lu dans plusieurs journaux français que la réélection de Dominique serait assurée à la tête du FMI. Pour ce qui me concerne, je ne souhaite pas qu'il fasse un second mandat»,confie l'ancienne journaliste dans le Point de cette semaine. Alors que le premier mandat de DSK s'achève en novembre 2012, cela signifierait donc qu'il pourrait revenir en France affronter Nicolas Sarkozy au suffrage universel. Du moins que sa femme le souhaite. Contraint à la réserve par sa fonction, le managing director du Fonds monétaire international fait donc parler son épouse à sa place. Hier, chacun des fidèles de «l'imam caché» du PS y est allé de son exégèse sur le poids de ce nouvel indice.
Affidés. «La confidence d'Anne Sinclair ne clôt pas le débat sur son retour, mais démontre qu'il n'est pas impossible», a estimé son premier lieutenant, Jean-Christophe Cambadélis, en déplacement à Dakar avec Martine Aubry (lire ci-contre). «C'est un nouveau petit caillou dans sa stratégie du Petit Poucet. Il en dépose régulièrement», assurait un autre de ses affidés. «Plutôt un gros ca