Le NPA a conclu, ce dimanche, un congrès «compliqué et difficile», les délégués se quittant sans formaliser d'appel au rassemblement anticapitaliste pour 2012, pourtant voulu par Olivier Besancenot, a expliqué après trois jours de débats, Myriam Martin, du Comité exécutif.
Pressentie pour être bientôt porte-parole au côté de Besancenot, Myriam Martin a déclaré à la presse: c'était «un congrès assez compliqué et difficile», et il y a des «difficultés pour s'entendre sur ce que signifie un appel commun».
La motion d'orientation politique de la direction n'a pas obtenu de majorité (41,8%), face aux «identitaires» (27,8%) et «unitaires» (26,4%).
«Trouver un deuxième souffle»
Dans un parti qui a subi une hémorragie de militants (de 3 à 4.500 départs sur les 9 à 10.000 personnes recensées à la fondation en février 2009), six membres de la direction sortante ont décidé de quitter le NPA, a annoncé Léonce Aguirre du courant «unitaire» favorable à un rapprochement sous conditions avec le Front de gauche. Il faut «remettre le parti sur les rails et trouver un deuxième souffle», a-t-il ajouté.
Le débat sur la religion et la laïcité n'a pas non plus abouti sur un texte commun malgré «des éléments convergents», a expliqué Myriam Martin, et il s'agira de trouver un «accord pour reposer ces questions-là» lors d'une future «conférence nation