Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche, s'est dit «très déçu» du congrès du NPA qui travaille, ce dimanche à huis clos, sur un «appel» au «rassemblement anticapitaliste», vu par beaucoup comme un leurre masquant une candidature en solo à la présidentielle.
«Quand même quel gâchis !», écrit sur son blog le probable candidat à l'investiture du Front de Gauche à la présidentielle. Pour lui, la déclaration à venir du NPA est une «mauvaise plaisanterie qui commence par exclure le Front de Gauche que les docteurs de la vraie foi jugent impur». Affirmant avoir «fait tout ce que nous avons pu» pour l'unité de la gauche radicale, Mélenchon estime que le NPA se satisfait du «maintien de l'ordre à gauche»: «le PS devant pour toujours et la LCR au chaud derrière: voilà le rêve! Car la LCR (devenue NPA en février 2009, ndlr) est toujours là».
Le NPA, intransigeant sur l'indépendance face au PS, «retourne aux formules prétextes, aux petits jeux de positionnement formels» et «la suite est connue d'avance»: «En juin prochain, après une surenchère d'appels unitaires, (...) les dirigeants du NPA vont s'accorder sur la candidature d'Olivier Besancenot».
«Alors quelle est cette "gauche anticapitaliste" à laquelle s'adresse le NPA? Qui est-ce? Une fois éliminés le Fron