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A Clamart, Martine Aubry aux premières loges

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Cantonales . La première secrétaire a fait du logement un axe majeur de la campagne, en attendant 2012.
Martine Aubry, le 1er février 2011 à Paris (© AFP Bertrand Langlois)
publié le 17 février 2011 à 0h00

Acinq semaines des cantonales, Martine Aubry a fait une incursion dans les Hauts-de-Seine, fief de Nicolas Sarkozy et place forte d’une UMP, à présent divisée entre partisans de Patrick Devedjian, l’actuel président du conseil général et les amis de Jean Sarkozy qui entendent le détrôner. Au point que le PS rêve tout bas de conquérir le département, ce qui serait un vrai tremblement de terre politique.

Clivage. A Clamart, une des rares villes de ce territoire tenue par la gauche, la première secrétaire du PS a fait une démonstration de force. Elle est venue sur place avec un aréopage d'une quinzaine d'élus PS, dont des maires de grandes villes comme Bertrand Delanoë (Paris), Pierre Cohen (Toulouse) et Adeline Hazan (Reims). Elle était aussi entourée de parlementaires reconnus pour être spécialistes du logement, tels Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire de Cachan (Val-de-Marne), et Thierry Repentin, sénateur de Savoie et président des HLM, ou encore par Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre du Logement sous Jospin.

A l'heure où Sarkozy insiste sur sa volonté de supprimer l'ISF, Aubry n'a pas manqué de souligner qu'elle était là «pour parler des vrais problèmes des Français». En l'occurrence, le logement qui vampirise en moyenne 25% du budget des ménages. Et ce taux monte parfois jusqu'à 40% chez les jeunes ou les familles les plus modestes. «C'est devenu une préoccupation majeure pour nos concitoyens», a pointé Philippe Kaltenbach, le maire de Clamart