Critiquée par un rapport parlementaire — dont Libération.fr publiait hier les extraits —, la Fondation Nicolas Hulot (FNH) se défend, en particulier sur les reproches concernant des «liens troubles» avec les grandes entreprises «mécènes».
Les députés Geneviève Gaillard (PS) et Jean-Marie Sermier (UMP), qui ont remis le 9 février leurs travaux sur «les modes de financement et de gouvernance des associations de protection de la nature et de l'environnement» s'étaient interrogés sur les relations entre les financeurs, qui parfois «siègent au conseil d'administration», et ces associations écolos, pointant surtout la fondation de l'animateur d'Ushuaïa et Good Planet présidée par Yann Arthus-Bertrand. Sans toutefois relever «aucun dysfonctionnement ni aucune faute».
Pour la Fondation d'Hulot, les rapporteurs constatent que «trois entreprises occupent un siège [au conseil d'administration] : TF1, EDF et L'Oréal.» Or, poursuivent les députés, «les activités particulières de ces groupes semblent problématiques sans les dimensions environnementales. EDF est une entreprise de pointe dans le secteur nucléaire. Quant à L'Oréal, elle est classée parmi les groupes de cosmétiques dont l