Pas de DSK candidat ex machina hier soir sur le plateau du JT de France 2. «Dominique Strauss-Kahn nous parlera-t-il de sa popularité, de ses ambitions ?» interrogeait Laurent Delahousse dès 20 heures. Au terme de trois jours de «folie» médiatico-politique, selon ses proches, l'intéressé est resté dans ses habits de patron du FMI. «Je ne suis que le directeur général du FMI», a-t-il martelé. Tout en faisant vibrer sa fibre sociale dans le cadre de ses fonctions. Une manière d'affirmer son identité de gauche face aux critiques issues de son camp sur les potions de rigueur libéral du Fonds. «J'ai le sentiment qu'au FMI, je m'occupe des problèmes des gens, c'est mon travail de tous les jours», assure l'ex-député de Sarcelles (Val-d'Oise). «Ce qui compte, c'est qu'est ce qui se passe dans la rue pour le monsieur de tous les jours qui cherche un boulot et qui le trouve pas», lance-t-il avec une syntaxe aussi aléatoire que celle du président de la République.
«Souffrance». DSK fait un mini-mea-culpa, reconnaissant s'être personnellement «trop concentré sur la macroéconomie et les grands chiffres et pas assez sur les inégalités et le chômage» lors de la gestion de la crise. Mais il en profite surtout pour lancer un sévère réquisitoire contre le bilan de Nicolas Sarkozy : «On a peut-être dominé la crise financière et économique, mais on n'a pas dominé la crise sociale, ça, c'est mon leitmotiv.»«C'est