François Hollande, probable candidat à la primaire du PS, a souhaité jeudi que la gauche gagne en 2012, en «unissant les Français», mais s'est défendu de tout «arrangement» avec Dominique Strauss-Kahn, lors d'une longue visite au Salon de l'agriculture.
«On a gagné beaucoup de concours intermédiaires, il faut gagner le bon concours maintenant!», plaisante l'ex-patron du PS, filant la métaphore agricole en caressant une vache limousine au tout début du parcours.
Après sa rencontre avec DSK dimanche, Hollande assure que son choix de se lancer ou non dans la course pour la présidentielle «ne se détermine par rapport à personne d'autres que les Français». «Est-ce que j'ai la capapité, les solutions, la possibilité de rassembler mon parti et la gauche pour gagner demain?», demande le président du conseil général de Corrèze, rappelant qu'il se décidera en fonction de la «confiance» que lui témoigneront les électeurs aux cantonales de mars.
Et «quand j'aurai pris ma décision, même si dans ma tête, les choses sont claires, elle sera (maintenue) jusqu'au bout», promet-il alors que certains socialistes le soupçonnent de négocier son ralliement avec le patron du FMI. «Il faut se parler» mais «je n'ai d'arrangement avec personne, de compromis avec personne, de pacte avec