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Ojectif union au Front de gauche

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Annoncée, la version jeune tarde à se mettre en place.
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publié le 25 février 2011 à 0h00

Près de deux ans après la création du Front de gauche, la version jeune va voir le jour. Réunis en assemblée le 5 février, des jeunes responsables de toutes les organisations fondatrices du Front de gauche - Parti de gauche (PG), Parti communiste, Gauche unitaire, et des déçus du NPA - ont annoncé cette alliance. Pour Sacha Tognolli, membre du PG, «il est plus facile de réaliser l'union quand on est jeune. On veut surtout éviter de reproduire les erreurs du Front de gauche, qui est encore un cartel de partis».

Même son de cloche pour Leïla Chaibi, l'une des fondatrices du collectif l'Appel et la Pioche, qui a quitté le NPA : «Nous, les jeunes, on pourrait même permettre au Front de gauche de dépasser ses blocages.» Plus facile à dire qu'à faire, car derrière l'apparente union, les mêmes barrières subsistent. Le Parti communiste a délégué Ian Brossat, chef du groupe PCF-PG au conseil de Paris. Ce 5 février, à la tribune, il s'excuse presque d'avoir 30 ans avant d'appeler lui aussi à la création d'un Front de gauche des jeunes. Mais il n'appartient pas à la Jeunesse communiste (JC), organisation indépendante du PCF.

Pierric Annoot, secrétaire général de la JC refroidit ses ardeurs : «Nous n'avons reçu aucune sollicitation de Ian Brossat ou du parti. Nous ne sommes pas favorables à la création d'un Front de gauche des jeunes. La très forte mobilisation autour du mouvement des retraites nous a montré qu'on devait voir plus large.» Et ne pas fermer la por