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Libération

Des boulettes en série depuis plus d’un mois

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Aide policière à la Tunisie, affaire du jet privé… MAM s’est embourbée.
publié le 26 février 2011 à 0h00

Voilà quarante-cinq jours que Michèle Alliot-Marie est entrée dans une zone de turbulences dont elle n’arrive pas à se dépêtrer. De la révolution de jasmin aux révélations sur ses vacances en Tunisie en révolte, la ministre des Affaires étrangères a accumulé erreurs de com et boulettes diplomatiques. Florilège.

Assemblée nationale 11 janvier

«Nous proposons que le savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité, permette de régler des situations sécuritaires de ce type.»
Devant les députés, la ministre d'Etat trébuche. En pleines émeutes en Tunisie, elle propose au régime de Ben Ali une
«coopération» pour que «le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité». Erreur d'appréciation : les manifestations tournent à la révolution. Rappelant les amitiés tunisiennes de MAM, on lui reproche son «aveuglement».

«Le Parisien» 30 janvier

«Comme des millions de Français, je vais en Tunisie.»
En réponse aux critiques, la ministre des Affaires étrangères amorce une tentative pour refaire son image. Manqué… Trois jours plus tard, le
Canard enchaîné révèle que la ministre des Affaires étrangères a voyagé en famille, pendant ses vacances de Noël, dans le jet privé d'Aziz Miled, un homme d'affaire tunisien, ami de longue date de ses parents mais proche de Ben Ali.

Assemblée natio