Pas trop tôt! La gauche appelait, depuis des semaines à la démission de Michèle Alliot-Marie, embourbée dans la polémique autour de ses pérégrinations tunisiennes. Sans se réjouir de cette démission forcée ni formuler de grandes attentes sur le gouvernement remanié, elle regrette surtout l'extinction de voix dont souffre la France à l'international, sceptique sur la courte allocution de Sarkozy sur les révolutions du monde arabe.
Dernière réaction en date ce matin: «les ministres sont des serviteurs, certains sont plus expérimentés que d'autres, Alain Juppé l'est indiscutablement», a indiqué le porte-parole du gouvernement François Baroin tout en rappelant que «celui qui fixe le cap, celui qui incarne le pays, c'est le président de la République».
Ironisant sur une «sorte de licenciement pour faute grave», Noël Mamère, député EELV, relativise ainsi, sur Canal+, la portée du débarquement de MAM: «Est-ce que pour autant, en changeant la devanture, on change la politique, j'en doute.»
Pour le porte-parole du