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Libération

Pour le PS, «un naufrage»

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L’opposition est très critique sur l’allocution.
publié le 28 février 2011 à 0h00

Un remaniement «aux allures de sauve-qui-peut» pour Jean-Marc Ayrault le patron des députés socialistes. Symptôme de «l'affaiblissement de l'autorité du Président», selon François Hollande, candidat potentiel à la primaire du PS. «Je n'ai pas entendu grand-chose qui permette d'aller de l'avant», a pour sa part regretté Laurent Fabius à l'issue de la prestation de Nicolas Sarkozy, relevant que le Président «n'avait pas eu l'élégance de citer Michèle Alliot-Marie».

Derrière le limogeage de MAM, jugé «inéluctable» à la mi-journée par Martine Aubry, la première secrétaire du PS, l'opposition a surtout pilonné sans relâche «le naufrage de la politique étrangère» de Nicolas Sarkozy. «Face à ce fiasco, une démission, c'est bien peu, a tranché hier soir Benoît Hamon, le porte-parole du PS. Plutôt que de faire une nouvelle fois, comme l'a fait le président de la République à l'instant, le pari de la peur et de concevoir l'étranger comme une menace permanente, il faut changer de politique étrangère».

Même son de cloche chez les écologistes. «C'est désespérant de manque de rigueur et d'instrumentalisation», a lancé sur BFM Cécile Duflot à propos du risque d'afflux migratoire et de terrorisme brandi par le Président. «Le coup des ministres professionnels, on nous l'a fait il y a trois mois, ça ne dupe personne», a estimé la patronne d'Europe Ecologie-les Verts.

«Est-ce que ce remaniement peut arranger la s