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Sondage sur Marine Le Pen: scénario «invraisemblable» ou «coup de semonce»?

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Le FN en campagnedossier
Les politiques hésitent entre prudence et panique après le sondage donnant Marine Le Pen en tête du premier tour, plus d'un an avant la présidentielle. La présidente du FN dit se présenter «pour gagner et pas pour faire de la figuration».
publié le 5 mars 2011 à 16h16
(mis à jour le 6 mars 2011 à 17h34)

Quel crédit apporter au sondage Harris Interactive, pour Le Parisien, ce dimanche, qui donne Marine Le Pen en tête du premier tour, plus d’un an avant la présidentielle et alors que tous les candidats ne sont pas encore connus? Entre grande prudence et vent de panique, les politiques sont divisés, ce week-end.

Jean-François Copé appelle ainsi, ce dimanche sur Radio J, à ne «pas surinterpréter» l'enquête d'opinion et à «garder son sang froid». «C'est un sondage parmi d'autres (...) des comme ça on va en avoir d'autres», minimise le secrétaire général de l'UMP, jugeant impossible de présager dès aujourd'hui ce que serait le vote des Français dans quatorze mois. «C'est un sondage qu'on doit pas prendre à la lettre, mais qui résonne comme un avertissement pour toute la classe politique, pour le reste il faut laisser Marine Le Pen jouer les cigales des sondages et nous, en tirer des leçons», nuance le ministre des affaires européennes, Laurent Wauquiez (UMP).

«Pourquoi DSK n'y figure pas?»

Nadine Morano, ministre UMP de l'apprentissage, se montrait plus sceptique, samedi sur RTL, pointant un parti-pris étonnant de l'institut de sondage: ne pas tester Dominique strauss-Kahn, comme éventuel candidat PS. «Premièrement on se demande pourquoi DSK ne figure pas parmi ceux qui sont analysés dans le sondage, deuxièmement on peut s'étonner de voir ce sondage paraître dans Le Parisien au moment où le JDD sort sa nouvelle maquette, troisièm