La situation dans les pays arabes suscite beaucoup d'échanges chez nos compatriotes. «En Tunisie, le peuple continue à obtenir les départs de dirigeants, remarque un trentenaire, c'est le pays le plus propice à un élan démocratique.»«En Egypte, c'est plus flou, note un autre, il y a eu quelques révoltes en Algérie, et au Yémen aussi, mais le contexte n'est pas le même.»«C'est un espoir, un mouvement positif du peuple qui se propage, se réjouit une femme, ça ne sera plus jamais comme avant.»«C'est Internet, Twitter… relève une autre, les gens se sont rassemblés virtuellement et ont appelé à renverser le pouvoir.»«En Tunisie, sans les médias, remarque une retraitée, on n'aurait pas été informés de toutes les gaffes de la France !»
«Au début, pourtant, ils ont marché sur des œufs, juge un Lyonnais, ils ont fait voir ce qui se passait, avec tact et douceur, en nous montrant l'envie des peuples de se réveiller.»«Oui, mais ils sont toujours sur le dernier pays à sensation, regrette un autre, aujourd'hui c'est la Libye, on ne parle que de loin de l'Egypte et de la Tunisie.»«C'est que l'actualité s'est déplacée, explique un autre, on envoie les journalistes là où ils peuvent intéresser, y a toujours une approche pour faire de l'audimat.» «J'estime que j'ai été bien informée, tranche une femme, de façon neutre et du côté du peuple