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Le procès Chirac renvoyé

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Chirac rattrapé par la justicedossier
Le tribunal a accepté une question prioritaire de constitutionnalité et renvoie les deux volets de l'affaire à une date ultérieure, qui doit être fixée «aux alentours du 20 juin».
Jacques Chirac le 5 novembre 2010 à Paris (© AFP Patrick Kovarik)
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publié le 8 mars 2011 à 14h01
(mis à jour le 8 mars 2011 à 15h52)

Le tribunal correctionnel de Paris a décidé mardi de reporter de plusieurs mois le procès des emplois fictifs de la Ville de Paris dans lequel est jugé l'ancien président de la République Jacques Chirac.

Le président du tribunal Dominique Pauthe a accepté de transmettre à la Cour de cassation une question prioritaire de constitutionalité (QPC), concernant la prescription d'une partie des faits sur laquelle la Cour de cassation doit désormais se prononcer. Il a proposé aux parties de se retrouver «aux alentours du 20 juin» pour faire le point de la situation.

L'avocat de Jacques Chirac, Jean Veil, a mis en garde contre le risque que le procès ait lieu en période pré-électorale, avant la présidentielle de 2012.

Dans un communiqué diffusé par son bureau, Jacques Chirac dit avoir «pris acte» du «report du procès». Il affirme qu'il sera «présent à la date fixée par le tribunal pour la reprises des audiences».

L'ancien chef de l'Etat «tient à rappeler qu'il n'est pas à l'origine de la question de procédure qui a conduit à ce report», indique également le communiqué.

«Déni de justice»

Avant l'audience, l'avocat avait assuré que son client, premier président de la République à comparaître en justice, était «serein». «Il a toujours dit qu'il voulait s'expliquer», a insisté Me Kiejman.

Mais Me Jérôme Karsenti, l'avocat de l'association Antico