A trois jours du premier tour des cantonales, l'UMP tente d'accorder ses violons. Après les prises de positions remarquées de Nathalie Kosciusko-Morizet, du président du Sénat Gérard Larcher, et de ténors centristes en faveur du PS en cas de duel PS-FN. Le bureau politique du parti présidentiel a arrêté «unanimement», mercredi, sa ligne: «pas d'alliance avec le FN» mais pas non plus de «front républicain», si jamais l'UMP était éliminée, dans certains cantons, dès le premier tour.
A l'issue de cette réunion hebdomadaire, Jean-François Copé, ne s'est pas mouillé sur la question des consignes de vote: «Rendez-vous dimanche prochain», le 20 mars, après le premier tour, pour une réponse officielle, temporise le patron de l'UMP.
Nicolas Sarkozy avait déjà averti, jeudi dernier, l'état-major de son parti qu'il recevait à l'Elysée que «tous ceux qui feraient alliance avec le FN seraient exclus de l'UMP»... tout en regrettant les «initiatives personnelles» de ceux qui avaient plaidé, trop tôt selon lui, pour un vote PS s'il s'agit de barrer la route à l'extrême droite. Pas de défaitisme prématuré, demande en substance le président de la République.
«Connivence entre UMP et PS» pour Marine Le Pen
Au niveau national, le parti affiche sa vo