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Cantonales: les départements qui peuvent basculer

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Dans une vingtaine de conseils généraux, la majorité actuelle tient à moins de cinq sièges. Le point sur les chances de conquête à droite et à gauche.
publié le 18 mars 2011 à 11h12
(mis à jour le 18 mars 2011 à 12h03)

En jeu, 2.026 sièges de conseillers généraux dans les 100 départements, dont 58 sont aujourd’hui détenus par la gauche, contre 42 pour la droite. A l’avant-veille du premier tour des élections cantonales, les états-majors ont fait leurs calculs. Quels sont les départements gagnables? Lesquels sont sur la sellette? Une vingtaine, dont la majorité tient actuellement à moins de cinq sièges, pourraient basculer. Tour d'horizon de ces points chauds du scrutin des 20 et 27 mars.

(Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Les départements pouvant basculer à droite...

La Seine-et-Marne et le Val-d'Oise, ce sont les deux priorités fixées par Alain Marleix: «Si on reprend ces deux départements, on aura gagné», table le «Monsieur élections» de l'UMP. Pour le premier, le plus rural d'Ile-de-France où sont établis plusieurs ténors UMP (Jean-François Copé, Christian Jacob), il suffirait que la droite gagne deux sièges sur les 23 renouvelables pour faire tomber la majorité, à gauche depuis 2004.

Dans le Val-d'Oise, la gauche, à égalité de sièges avec la droite, ne doit son maintien qu'au ralliement d'un centriste qui s'était dit indépendant et satisfait de la gestion socialiste (à lire ici).

Un peu plus confortable, la marge de la gauche reste mince dans le Vaucluse, avec 14 sièges sur 24 et 12 cantons à renouveler, dont 9 à gauche. Après le très bon score enregistré par le FN aux régionales de 2010,