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Trois ans de mandat en attendant la «territoriale»

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Ces cantonales seront les dernières à porter ce nom.
publié le 19 mars 2011 à 0h00

Dimanche, vous ne serez qu’un sur deux à devoir écourter votre repas de famille pour aller voter (1). Près de la moitié des électeurs (soit 21,4 millions de personnes) sont appelés, dans tous les départements de métropole et d’outre-mer, à renouveler 2 023 conseillers généraux élus en 2004 (plus trois dans des élections partielles). Seul Paris - dont les représentants sont issus des élections municipales - n’est pas concerné.

Pourquoi une élection pour la moitié des Français ? Depuis une loi du 10 août 1871, on désigne au suffrage universel direct, tous les trois ans, la moitié des conseils généraux pour un mandat de six ans. Mais pas toujours… Cette fois-ci, les élus ne siégeront que trois ans. Pour cause de réforme territoriale, ces cantonales seront les dernières à porter ce nom. En 2014, une seule élection, la «territoriale», doit remplacer les cantonales et les régionales. Elus dans de grands cantons, les 3 496 futurs conseillers territoriaux siégeront à la fois au conseil général et au conseil régional. Les deux assemblées garderont, chacune, leurs statuts et leurs compétences.

Uninominal. Dimanche, les bureaux de vote ouvrent à 8 heures et ferment à 18 heures, voire 19 ou 20 heures dans les grandes villes. Comme pour l'élection des députés, les conseillers généraux sont désignés au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Un candidat est élu dès le premier tour s'il obtient plus de 50% des voix et qu'un quart des électeurs inscrits s'est rendu aux u