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Cantonales: le Front de gauche dénonce les «mauvaises manières» d’Europe Ecologie

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Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent secrétaire national du Parti Communiste Français (PCF) le 21 octobre 2010 à Paris (Photo Bertrand Guay. AFP)
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publié le 21 mars 2011 à 19h17

Tandis que l'UMP plonge dans un profond brouillard quant aux consignes de vote à donner en cas de duel PS-FN au second tour des cantonales, les appels à une gauche rassemblée ont fait long feu. Ce soir, au lendemain du premier tour, Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, leaders du Front de gauche, reprochent à Europe Ecologie-Les Verts son attitude dans les négociations d'entre-deux tours avec le PS.

Depuis des semaines, la secrétaire nationale d’EE-LV, Cécile Duflot, a prévenu que les candidats écologistes ne se désisteraient pas au second tour s’il n’y avait pas de risque que la droite passe.

Lors d'une réunion au siège du PS rue de Solférino, ce lundi après-midi, les représentants écologistes, Jean-Vincent Placé et Jean-Marc Brûlé, sont restés sur cette ligne. Au total, EELV devrait se maintenir dans 60 cantons, dont la moitié face à un candidat socialiste et, dans quelques cas, face à un finaliste communiste, notamment dans le Val-de-Marne et en Seine-Saint-Denis.

«Ce ne sont pas des méthodes»

Favorable au désistement, «une tradition de la gauche», le co-président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon déplore ces «mauvaises manières». «Ce ne sont pas des méthodes» mais «les citoyens en seront juges», a-t-il averti, ajoutant: «Je ne refuse pas de m'afficher avec les social