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Le FN jubile, la gauche s’organise

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Avec 394 duels, le Front national espère obtenir enfin quelques élus dans les conseils généraux. Les socialistes cherchent l’union avec les Verts et le PCF.
publié le 22 mars 2011 à 0h00

Drôle de lendemain de premier tour. Le Front national rêve d’avoir des élus. Tandis que la gauche, victorieuse en voix, affiche une union tempérée par ses querelles et sa difficulté à faire basculer dimanche plus de deux à trois départements.

Le FN sur un nuage
Au Front national, avec 15,06% des suffrages et 394 duels dont 89 face à l’UMP, on espère bien cette fois obtenir quelques élus dans les assemblées départementales. Une première dans son histoire. «Le seul véritable front républicain, c’est le Front national. Nous ne pouvons appeler à voter ni pour un candidat UMP ni pour un candidat PS. Il s’agit de candidats du global party», a lancé hier Marine Le Pen, dénonçant les manœuvres de ses adversaires. Mais les candidats frontistes auront du mal à se faire élire dimanche. Aussi la présidente du FN n’a-t-elle pas attendu le second tour pour qualifier ce succès «d’historique». «Localement, certains responsables de l’UMP ne suivront pas du tout la consigne de l’Elysée», se félicite Thierry Gourlot, secrétaire régional du FN Lorraine. «A mesure que la diabolisation tombe, le FN progresse», constate Louis Aliot, vice-président du FN, arrivé lui-même en tête à Perpignan devant la candidate PS. Même si ce score ne préfigure en rien celui de la présidentielle, la nouvelle patronne du FN pourra en tirer argument pour partir à l’assaut de l’Elysée.

Pas de vague rose pour le PS
Hier au siège du Parti socialiste, rue