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A gauche, union et guéguerre

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Les écologistes se maintiennent dans 34 cantons : fureur de Mélenchon.
La socialiste Martine Aubry entourée de l'écologiste Cécile Duflot et du communiste Pierre Laurent à Paris, le 20 mars (© AFP Francois Guillot)
publié le 23 mars 2011 à 0h00

L'union quasiment partout pour «faire barrage à la droite et au FN». Mais aussi «la guerre civile» promise aux écologistes par Jean-Luc Mélenchon, le leader du Parti de gauche (PG), dans le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis. Après vingt-quatre heures de négociations et moult coups de fil entre états-majors, Europe Ecologie-les Verts (EELV) a décidé, au plan national, de se maintenir face au PS dans trente cantons et dans quatre autres face au Front de gauche (FG), l'alliance PCF-PG. Le bras de fer s'est concentré sur deux bastions de la ceinture rouge francilienne, grignotés par les Verts, où EELV et le FG ont chacun déposé hier, leurs candidatures en préfecture, quitte à ne pas imprimer leurs bulletins en cas d'accord de dernière minute : «Si les Verts se retirent de Saint-Denis, on le fera à Montreuil», troque-t-on au PCF.

«Les recettes de 1880». Dans le Val-de-Marne, les écologistes se maintiennent dans les trois cantons où ils sont arrivés en deuxième position derrière le Front de gauche. Tandis que les communistes se sont, disent-ils, retirés de celui où les Verts sont arrivés en tête. A cela s'ajoutent des tensions personnelles. Xavier Cantat, candidat malheureux d'EELV dans le Val-de-Marne et frère du rockeur, Bertrand Cantat, condamné pour le meurtre de l'actrice Marie Trintignant, a dénoncé hier un «discours de haine» du PCF. «Durant toute la campagne, ces gens n'ont eu de cesse de me désigner publiquement c