Le second tour des cantonales, avec ses quelque 200 duels FN/PS, devrait confirmer dimanche la prééminence de la gauche et pourrait donner pour la première fois des élus départementaux au Front national, qui a mis à mal l'UMP, divisée sur l'attitude à adopter pour le contrer.
Ce scrutin permettra de mesurer l'état des forces politiques, au moment où Marine Le Pen a le vent en poupe dans les sondages qui la qualifient au second tour de la présidentielle, treize mois avant ce rendez-vous électoral majeur.
(Marine Le Pen, Reuters)
Dimanche dernier, la poussée du FN a été un des points forts du premier tour alors que ces élections sont traditionnellement peu favorables au parti de Mme Le Pen, même si une analyse plus précise montre que souvent c'est plus une progression en pourcentage qu'en nombre de voix, en Ile de France par exemple.
Ses candidats sont ainsi présents dans près de 400 duels, dont plus de 200 face au PS. Le Front national, arrivé en tête dans 39 cantons, s'est qualifié dans le quart des cantons encore à pourvoir.
"C'est très ouvert", a jugé un responsable du FN. "On aura des élus peut-être dan