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Libération

Conseils généraux : on garde (presque) les mêmes

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Les départements ont procédé hier à l’élection de leur président. La majorité n’a basculé que dans trois d’entre eux.
publié le 1er avril 2011 à 0h00

Hier, les conseils généraux des 101 départements français ont procédé à l'élection de leur président. Formalité pour la plupart des sortants, François Hollande en tête (lire-ci contre). Sauf en Indre-et-Loire, où les militants socialistes avaient désigné la strauss-kahnienne Marisol Touraine et écarté la sortante fabiusienne, Claude Roiron.

Au final, le solde, pour le PS, se traduit par le gain d’un seul département. Il a gagné le Jura et les Pyrénées-Atlantiques mais a perdu le Val-d’Oise. La gauche préside désormais aux destinées de 59 départements. A Mayotte, il faudra attendre dimanche, l’élection ayant été reportée faute de quorum après le boycott des élus UMP et centristes, furieux de constater qu’ils n’avaient plus la majorité. Du coup, la ministre de l’Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, a annulé son déplacement prévu pour fêter l’accession de l’île au rang de département.

Parti socialiste : un perdu, deux gagnés
Après le renouvellement de 2008, droite et gauche étaient à égalité dans les Pyrénées-Atlantiques. Mais la droite avait réussi à garder le département au bénéfice de l’âge en faisant élire l’UMP Jean Castings. Avec 28 cantons contre 24, la gauche est désormais majoritaire au Parlement de Navarre. Et pour le nouveau président du conseil général, le socialiste Georges Labazée, élu hier avec 29 voix, cela signifie la fin de près de trente-cinq ans de purgatoire dans l’opposition. L’élu, qui se plaît à rappeler que son département représent