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Libération

Un texte à géométrie (presque) invariable

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Le projet est compatible avec les candidats à la primaire socialiste.
publié le 5 avril 2011 à 0h00

Un projet «sérieux» et «de gauche». Pas de réforme révolutionnaire comme les 35 heures mais une batterie de propositions qui se veulent modernes, innovantes et réalistes car s'appuyant sur une hypothèse «raisonnable» de croissance de 2,5% en moyenne sur cinq ans (lire page ci-contre). «C'est une mise en cohérence énorme. De quoi réarmer l'Etat», confiait dimanche l'entourage de Martine Aubry. Les actuels et potentiels candidats à la primaire disposent désormais d'une base commune. Assez précis et financé pour éviter la critique du plus petit dénominateur commun. Et suffisamment nourri pour que chacun(e) puisse s'en servir pour édifier sa stature de présidentiable. «Tout le monde va se sentir tenu par ce programme», a assuré hier soir la première secrétaire sur France 2. Sinon, prévient-elle, «on n'est pas candidat à la présidence pour le PS».

«Socle». «On a trouvé un point d'équilibre qui sera porté par tous les candidats, juge Jean-Jacques Urvoas, proche de Dominique Strauss-Kahn. On ne craindra pas la confrontation avec la droite.» François Hollande le confirmait jeudi à Tulle : «le projet du PS m'engage», confiait-il juste avant de déclarer sa candidature à la primaire. Il relevait en souriant qu'une partie de ses propositions sur la jeunesse et celles sur la fiscalité avaient été reprises. Tout comme celle de Ségolène Royal sur l'écologie. «C'est un socle commun, il appar