Menu
Libération

Le PS adopte son projet présidentiel et savoure son unité d'un jour

Article réservé aux abonnés
De gauche à droite, Jean-Marc Ayrault, François Hollande, Martine Aubry et Segolène Royal, le 9 avril 2011 lors du Conseil national du PS à Paris. (© AFP Miguel Medina)
par
publié le 9 avril 2011 à 17h10
(mis à jour le 9 avril 2011 à 19h43)

Martine Aubry radieuse, entourée de François Hollande et Ségolène Royal, souriants: la photo de famille était parfaite samedi pour illustrer l'unité des socialistes autour de leur projet pour 2012, censé ramener la gauche à l'Elysée, trente ans après l'accession au pouvoir de Mitterrand.

Le conseil national du parti a adopté à l'unanimité des présents le projet 2012, dans une atmosphère teintée d'euphorie pour des participants qui estiment, à l'instar de François Hollande, que le prochain président «ne peut être que socialiste».

A un mois du 30e anniversaire de l'élection de François Mitterrand à la présidence, la première secrétaire Martine Aubry a inscrit l'action des socialistes «dans la lignée» de cette figure tutélaire du PS, pour «construire, proposer, rassurer, rassembler, mobiliser».

«Les Français nous regardent avec un sourire nouveau»

«Voilà le chemin qui est le nôtre», a déclaré Mme Aubry, qui s'est défendue de toute «nostalgie» alors que la droite pilonne depuis quelques jours les «vieilles lunes» du projet PS. «Nous devons être fiers et heureux ce matin. Nous sommes le premier parti à avoir un projet pour 2012», s'est-elle félicitée.

«Les Français ont compris qu'ils se passait quelque chose. Ils nous regardent avec un sourire nouveau», a assuré la première secrétaire. «Ce projet est celui de tous les socialistes. Défendons le ensemble, p