Il a parlé de ses «trente-cinq ans» à parcourir le monde, de la «destruction de la nature», du «fléau du chômage». Il a adressé un «message à la jeunesse», voulu «remettre de l'humain partout», rêvé d'une «écologie heureuse»... Mais voilà, Nicolas Hulot, mercredi dans son discours de Sevran, n'a «pas dit un mot du nucléaire». Et, le lendemain, sa rivale à la primaire Europe Ecologie-les Verts, Eva Joly, sort les griffes: «Il y a quand même une énorme ambiguïté sur le nucléaire. Il n'a rien dit [...] alors que c'est un combat écologique depuis vingt ans», reprochait-elle sur RMC.
Le nouveau candidat est-il désormais clair sur ce dossier nucléaire? Longtemps évasif, Hulot a certes dû clarifier -un peu- sa position, catastrophe de Fukushima oblige. Certains écologistes doutent de ce revirement, pointent le flou, le forcent à aller plus loin. Faux procès ou suspicion légitime?
«J'ai toujours été plus modéré que les antinucléaires primaires, explique-t-il à Terra Eco. J'ai eu du mal et j'ai encore du mal à me faire un avis sur comment on va se passe