Marine Le Pen n'est pas franchement aidée dans son opération «nettoyage» au Front national. Ni par son père, ni par son ancien rival du congrès de Tours, Bruno Gollnisch. Après la décision de la présidente du FN de faire exclure Alexandre Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes, photographié en train de faire un salut nazi, les deux autres figure du parti d'extrême droite n'ont pas manqué de faire entendre leurs réserves.
«Je pense que c'est une réaction rapide et qu'elle ne possédait peut-être pas tous les éléments d'information», a estimé, ce vendredi, Jean-Marie Le Pen, invité du Blog Politique sur LCI, diffusé vendredi sur le site de la chaîne d'infos. Désormais président d'honneur du FN, il a carrément suggéré que Marine Le Pen pourrait «réétudier la question avec le rapport de la commission (des conflits) qu'elle ne connaît pas». «On peut faire appel de sa propre décision», enfonce-t-il.
Âgé de 21 ans, Alexandre Gabriac avait été convoqué mardi devant la commission des conflits du parti, dont fait partie Jean-Marie Le Pen, et